De nombreuses grandes entreprises de peinture et de revêtements ainsi que des PME, y compris les sociétés membres de l’ACIPR, ont des objectifs et des cibles en matière de développement durable et en rendent compte publiquement régulièrement. Ces objectifs sont mis en place pour des raisons environnementales, mais ils ont également un sens commercial. L’utilisation efficace des ressources naturelles, telles que l’énergie, s’est avérée efficace pour réduire les coûts d’exploitation dans la plupart des cas. Ces dernières années, face à l’importance croissante de la gestion responsable des produits, désormais appelée économie circulaire, les entreprises font également tout leur possible pour réduire l’impact environnemental de leurs produits et services tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Le grand défi à venir est d’intensifier les efforts au fil du temps.
Bien sûr, plusieurs initiatives sont aussi motivées par les préférences du client. Alors que les produits de peinture et de revêtements ont été réglementés en matière d’émissions de COV et similaires, avec une évolution impressionnante vers les produits à base d’eau pour la peinture décorative – et de plus en plus pour les autres catégories – les pressions réglementaires continuent. Les programmes des entreprises visant à réduire la consommation de carburant, à limiter l’empreinte immobilière, à gérer l’eau et les eaux usées de manière plus agile, tout en garantissant aux clients la même performance. Ces approches favorisent maintenant la concurrence sur le marché dans une large mesure. Par exemple, les entreprises de peinture et de revêtements développent des produits qui aident les entreprises et leurs clients à réduire leur empreinte environnementale, tout en créant de la valeur pour l’entreprise. Ces lignes de produits, par exemple, incluent:
Ces produits et de nombreux autres sont des revêtements fonctionnels, qui aident à réduire l’empreinte environnementale globale non seulement pour l’entreprise, mais également pour les consommateurs qui utilisent ces produits.
Certaines entreprises membres de l’ACIPR ont tenté de relever les défis du développement durable et se sont concentrées sur le principe de ce qui doit être mesuré, accompli. Nombre d’entre eux ont désormais des rapports de développement durable annuels réguliers dans le cadre de la planification de leurs activités. Ils continuent à relever les défis de l’intégration du développement durable dans la stratégie commerciale à long terme. L’accent mis sur la durabilité a été intégré à leurs décisions internes relatives à l’affectation du capital. Dans certains cas, il s’agit notamment de soutenir les politiques publiques en matière d’intendance, comme nous l’avons vu au Canada avec des programmes de recyclage de la peinture dans toutes les provinces avec près de 30 millions de kilogrammes récupérés en 2017. L’accent mis sur la récupération des résidus de peinture continue d’être une priorité même bien que, dans certains cas, mais demeure une cible mobile alors que certains gouvernements continuent à redéfinir la manière dont ils supervisent ces programmes.
Parmi les manières dont les entreprises de peinture et de revêtements traitent l’alignement de la durabilité avec les décisions d’allocation de capital, on peut citer:
Les petites et grandes entreprises de peinture et de revêtements s’occupent de tout ou en partie de ce qui précède et prennent des mesures pour réduire leur empreinte environnementale. Considérez les initiatives environnementales de deux PME membres du Québec, Laurentide Re-sources et CanLak, et comment elles font progresser l’innovation environnementale en soutenant la recherche et en investissant dans de nouvelles initiatives environnementales. Plusieurs entreprises déploient des efforts concertés pour réduire leur empreinte environnementale, faire régulièrement rapport sur le succès de ces initiatives et leurs efforts devraient être reconnus et applaudis.