Politique loi antitrust de l'ACIPR
Lignes directrices
Les activités de groupe de concurrents appartenant à des associations professionnelles requièrent une attention particulière afin d'éviter toute tendance à essayer de conclure des accords même tacites concernant des activités communes, qui pourraient constituer une violation des lois canadiennes et étrangères sur la concurrence ou pourraient amener les observateurs à soupçonner de telles violations. Les activités conjointes avec des concurrents peuvent être légitimes, mais doivent être soumises à un contrôle juridique avant toute discussion préliminaire.
Le rôle de l’association
L’appartenance à une association professionnelle ou à une association professionnelle qui prend très au sérieux ses obligations à cet égard est le meilleur moyen de profiter des contacts autorisés entre concurrents tout en évitant les pièges des dispositions illégales. Ces directives ont été préparées pour garantir que les participants à toutes les activités de l'ACIPR soient conscients de leurs responsabilités dans ce domaine.
Responsabilité individuelle
Au sein d'une association, il incombe en premier lieu à chaque membre d'éviter de soulever des sujets de discussion inappropriés.
Fixation des prix
L'une des violations des lois antitrust les plus claires qu'une association puisse commettre est un accord de ses membres pour fixer les prix à un niveau préétabli.
- Un tel accord de prix est une violation en soi des lois antitrust, même si les prix fixés sont raisonnables ou si les fins recherchées sont dignes.
- Les conditions générales de vente qui affectent l'acheteur ne doivent pas être discutées. Celles-ci comprennent les remises, les indemnités de transport, les conditions de garantie des produits et les autres polices individuelles suivies dans les relations avec les clients.
- Les ententes informelles et les plans d'action prévus sur ces sujets entre concurrents sont également clairement interdits.
- Boyot illégal: Des mesures administratives ou disciplinaires à l'encontre des sociétés membres ou l'expulsion de sociétés membres peuvent entraîner des dommages économiques pour les membres concernés. Cette action contre une entreprise membre peut constituer un boycottage illégal ou une restriction du commerce. Par conséquent, ces zones sensibles doivent être discutées conformément à des directives juridiques strictement définies, le cas échéant.
Restriction du commerce
Souvent, une association s'engage à élaborer volontairement une spécification de produit ou un standard de qualité de l'industrie.
- Des problèmes d’anti-confiance se poseront si la norme de l’industrie développée fait progresser les intérêts économiques ou constitue un avantage marketing pour un ou plusieurs membres, au détriment des autres.
- Des infractions antimonopoles peuvent survenir si des efforts parrainés par une association pour demander une action à des agences gouvernementales pourraient être considérés comme ayant un impact économique défavorable sur certaines sociétés concurrentes.
- Un équilibre délicat doit toujours être maintenu entre le droit de pétitionner le gouvernement et l'interdiction de restreindre le commerce établi par les lois antimonopoles.
- Le droit de pétition ne protège pas les parties qui cherchent à pousser les agences gouvernementales à imposer des restrictions commerciales en les induisant en erreur ou en se livrant à d'autres activités malhonnêtes. Tout effort visant à blesser les concurrents de l'industrie est clairement interdit.
L'ACIPR reste consciente
Le bon déroulement des réunions d'association nécessite une compréhension et une prise de conscience conscientes des implications antitrusts. Votre non-participation à la discussion pour et contre ne vous protégera peut-être pas si, à l’issue d’une telle discussion lors d’une réunion à laquelle vous assistez, un accord restreignant le commerce prend sa source. Cependant, aucun but illégal imputé ne peut se produire si un jugement conscient, indépendant et individuel est exercé et si aucune action commune illégale n'est poursuivie. Les lois antimonopoles sont vastes, complexes et sujettes à des interprétations changeantes. Consultez immédiatement l'avocat de votre entreprise si vous avez des questions sur la légalité de toute action proposée par une association.
L'ACIPR honore les quatre anti-trust «Ne Pas» pour les associations
NE PAS discuter des prix que votre entreprise facturera à ses clients.
NE PAS discuter de rabais, de conditions de vente, de garanties, de bénéfices ou de marges de profit, de parts de marché, d'enchères ou d'intention de faire une offre, de refuser ou de résilier des clients, des territoires ou des marchés de vente.
NE PAS discuter d’action administrative ou disciplinaire de l’association contre un membre en particulier en l’absence de directives juridiques spécifiques. Discuter de toute proposition selon laquelle l’association se livrerait à une activité susceptible d’avoir un impact économique défavorable sur certaines entreprises concurrentes.
NE PAS proposer ou discuter d'une proposition en vertu de laquelle l'association se livrerait à une activité susceptible d'avoir un impact économique défavorable sur certaines entreprises concurrentes.
Les conditions générales de vente qui affectent l'acheteur ne font pas l'objet de discussion. Celles-ci comprennent les remises, les indemnités de transport, les conditions de garantie des produits et les autres polices individuelles suivies dans les relations avec les clients.
Les ententes informelles et les plans d'action prévus sur ces sujets entre concurrents sont également clairement interdits.