L’ACIPR a récemment terminé une étude approfondie de l’impact économique de l’industrie canadienne des peintures et des revêtements, qui comprend également les adhésifs et les mastics. En effet, l’étude porte sur tous les aspects de l’industrie généralement désignés sous le nom de CASE: revêtements, adhésifs, produits d’étanchéité et élastomères. Bien qu’il n’y ait pas de surprise, cela corrobore les données recueillies régulièrement par l’ACIPR au cours de l’année dans divers secteurs de l’industrie. La production économique annuelle totale dépasse les 12,3 milliards de dollars de revenus générés par une valeur des expéditions directes de 3,2 milliards de dollars; soutient plus de 86 000 emplois; et crée un salaire total estimé à près de 3 milliards de dollars par an. Ce rapport révèle que les salaires et traitements sont en moyenne 18 % plus élevés dans l’industrie des peintures et des revêtements que dans les autres industries.
C’est sans surprise que l’Ontario et le Québec s’avèrent les principaux bénéficiaires de l’activité économique dans l’industrie des peintures et des revêtements, avec respectivement 36 % et 23,9 %. Plus de 60 % de la population canadienne vit dans les deux plus grandes provinces où la base manufacturière est la plus solide. Ces deux provinces représentent également la part du lion des revenus et de l’emploi, comme on pouvait s’y attendre. Ces éléments clés sont décomposés par les principaux acteurs de l’industrie des revêtements, des fournisseurs de matières premières aux distributeurs le long de la chaîne de valeur jusqu’au points de vente des différents types de clients.
L’étude a également mis en évidence les types de revêtements utilisés quotidiennement dans tous les aspects de la vie pour la décoration de nos maisons; balisant nos routes; protégeant nos bâtiments et autres infrastructures; soutenant des atouts précieux tels que nos plaines, nos trains, nos navires et nos automobiles; et plein d’autres. Les marchés d’utilisation finale de ces produits ont été analysés de manière assez détaillée. Les secteurs clés examinés comprenaient les équipementiers et les constructeurs d’automobiles, les secteurs de l’architecture, de l’industrie, de la fabrication en continue des bobines, de l’entretien industriel et de la protection, de la marine, de l’emballage, du transport, de la fabrication de poudre et des adhésifs et des produits d’étanchéité. Les valeurs relatives de chacune d’elles ont été analysées en termes de volume et de chiffre d’affaires, ainsi que d’emplois dans tous les segments.
Les segments les plus solides de l’industrie au Canada, qui ne diffèrent pas de la plupart des pays, comprennent les revêtements architecturaux, les produits OEM et les revêtements de finition pour automobiles. Ces trois segments représentent près de 70 % de la valeur totale du marché. Les autres secteurs clés comprennent la maintenance industrielle (MI) et les revêtements de protection (RP), les produits industriels généraux, le bois et les bobines. L’étude s’est concentrée sur les ventes au niveau de l’entreprise de peinture, ventilée pour tous les segments par volume (litres) et valeur en dollars canadiens.
Dans tous les segments, il y a des acteurs clés qui dirigent la production économique en plus de la fabrication évidente. L’étude a examiné l’impact des fournisseurs de matières premières, des distributeurs, des équipementiers, des entreprises de transport, des accessoires de peinture et produits connexes, des magasins de détail, des utilisateurs de peinture, y compris ceux qui appliquent eux-mêmes et divers applicateurs tels que des entrepreneurs et des ateliers de carrosserie. Il a également examiné l’impact des exploitants de programmes sur le recyclage et l’intendance de la peinture.
L’étude a révélé que l’industrie des revêtements, tout en continuant de relever certains défis, demeure une industrie stable et en croissance constante au Canada.