24 Octobre 2018 – Ottawa (Ontario) – La Semaine internationale d’action des Nations unies sur la prévention de l’intoxication par le plomb chez les enfants est organisée du 21 au 26 octobre. Pour la plupart des Canadiens, la teneur en plomb de la peinture n’était plus un sujet de préoccupation depuis plus de trente ans, car des réglementations ont été mises en place pour garantir le contrôle du plomb dans les produits de peinture. En vertu de la Loi sur les produits dangereux et de ses règlements, le gouvernement du Canada a pour mandat de protéger les Canadiens des dangers potentiels pour la santé liés aux produits de consommation. Les produits de consommation suivants sont spécifiquement réglementés pour la teneur en plomb en vertu de la Loi sur les produits dangereux: peintures, émaux et autres matériaux de revêtement liquides, revêtements décoratifs pour crayons et pinceaux d’artiste, revêtements liquides pour meubles pour enfants et autres articles destinés aux enfants, jouets, équipements et accessoires, autres produits destinés à être utilisés par un enfant pour apprendre ou jouer, céramique et verrerie émaillée, et bouilloires. Santé Canada a également élaboré une stratégie de réduction des risques liés au plomb pour les produits de consommation afin de protéger les enfants contre l’exposition au plomb par le biais de produits de consommation.
Le Canada a l’une des teneurs limites en plomb les plus strictes au monde. Dans les années 1990, les membres de l’ACIPR ont pratiquement éliminé la teneur en plomb de peinture et de teinture vendues au Canada par des mesures volontaires. En fait, lorsque la Loi sur les produits dangereux a été adoptée, les membres de l’ACIPR respectaient déjà la limite de 90 mg/kg de plomb totaux. L’ACIPR a également formé un partenariat avec le gouvernement fédéral en 1992 en vue d’une campagne d’information publique sur l’élimination de la peinture au plomb dans les maisons anciennes intitulée “La vieille peinture, du plomb et la santé de votre famille”.
Malgré ce qui précède, il reste un problème de santé dans de nombreux autres pays, en particulier en ce qui concerne les enfants et les populations vulnérables. La sécurité des produits est un engagement qui s’étend bien au-delà des frontières nationales. C’est pourquoi l’Association canadienne de la peinture et des revêtements (ACIPR) et ses entreprises membres collaborent avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNU) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour éliminer la teneur en plomb dans les peintures et revêtements architecturaux.
Alors que l’industrie et le gouvernement ont collaboré avec succès pour limiter l’utilisation de la peinture au plomb au Canada, le Conseil international des encres pour la peinture et l’imprimerie (CIEPI), dont l’ACIPR est l’un des membres fondateurs, cherche à obtenir des résultats similaires à l’échelle mondiale. Principal défenseur de l’élimination mondiale de la peinture au plomb, le CIEPI est un contributeur officiel à l’Alliance des Nations Unies pour la peinture au plomb (LNUPP, anciennement l’Alliance mondiale pour l’élimination de la peinture au plomb). Créée en 2010, cette initiative engage les gouvernements nationaux, les industries et les organisations non gouvernementales à adopter des restrictions sur l’utilisation du plomb dans les peintures qui présentent des risques pour la santé publique et l’environnement, en particulier pour les enfants.
Selon le LNUPP, seul un tiers des pays du monde contrôlent l’utilisation de plomb dans la peinture. Dans de nombreux pays, la peinture au plomb est toujours autorisée dans les maisons, les écoles, les hôpitaux, sur les jouets et autres produits pour enfants. L’empoisonnement au plomb est responsable d’environ 500 000 décès et 9,3 millions d’invalidités chaque année. Les sources les plus courantes d’empoisonnement au plomb sont l’essence au plomb, la poussière et les éclats de plomb contenus dans la peinture, ainsi que l’air, l’eau et le sol contaminés. Selon l’analyse du marché mondial réalisée par le CIEPI, 95 % des 20 milliards de litres de peinture décorative produits chaque année ne contiennent pas de plomb. Les 5 % restants sont produits dans des pays où la teneur en plomb n’est pas réglementée.
Cette année, le CIEPI lance le projet du Fonds des Nations Unies pour l’environnement mondial dans le but d’instaurer des restrictions législatives concernant la peinture au plomb dans 40 pays d’ici 2020. En se concentrant sur l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie, LPA encourage les pays ne disposant pas de législation sur la peinture au plomb à adopter le modèle de l’ONU Loi, conçue pour s’adapter facilement au cadre juridique d’un pays. Le CIEPI et ses membres tels que l’ACIPR s’emploient à sensibiliser le public au besoin généralisé de restrictions législatives sur le plomb contenu dans les peintures et se sont engagés à les éliminer dans le monde entier par l’intermédiaire de la Lead Paint Alliance.
Dessous voir un document d’information sur l’appui de l’ACIPR à la Semaine internationale de la prévention de l’empoisonnement par l’OMS organisée par l’OMS.